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VIP-Blog de grenierdegeneahuy
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  • Créé le : 10/09/2007 11:50
    Modifié : 08/09/2008 11:46

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    Le château de l' abbaye de Solière (Ben Ahin) ( M TOUSSAINT)

    08/08/2008 13:58

    Le château de l' abbaye de Solière (Ben Ahin) ( M TOUSSAINT)


    Des abbesses s’étaient fait construire un palais aussi beau que celui de Herckenrode..


    Solières, jadis dit Soliers, était à l’origine un des lieux dépendants de la seigneurie des Beaufort, avec Ahin, Lovegnée, Ben, Gives et Sarte. Il semble qu’en 1127 les trois fils d’Hugues de Beaufort, Lambert, Arnold (ou Arnulphe) et Henri, résolurent d’offrir un domaine pour ériger un monastère dépendant de l’Ordre de Saint-Augustin. Solières était alors au comté de Namur (ce que Liège a contesté entraînant la fameuse guerre de la Vache), mais a toujours dépendu du diocèse de Liège. Il s’agissait à l’origine d’une maison double, avec une communauté d’hommes et une autre de femmes. À partir de 1233 ou 1261 selon les auteurs, les religieuses quittèrent les augustiniens pour rejoindre l’Ordre de Cîteaux et il en fut ainsi jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Les auteurs ne s’attardent guère sur d’éventuelles péripéties historiques. Par contre, tous saluent la beauté de l’architecture actuelle mais aussi passée. Plusieurs édifices se superposèrent au fils du temps comme dans tous lieux de ce genre. Ce que nous voyons aujourd’hui sont les restes des constructions ordonnées par quatre abbesses majeures de ce site, à savoir Marie de Cassal (1648-1663) (› Vol. 1, p. 228 et Vol. 2, p. 230), Agnès de Sélys Fanson (°1639; 1663-1695), fille de Godefroid maître de forges à Dieupart (Aywaille) et d’Agnès Coenen, Barbe de Caverenne (1727-1765) et Catherine de Matagne (1765-1793).

     
     
    Fief des Desoer

     L’abbaye connut vingt-huit abbesses bernardines. Les ventes révolutionnaires permirent à André Ackerman, citoyen de Namur, de prendre la direction du domaine. Ensuite, le bien entra dans les mains de Charles Desoer, receveur général du Département de l’Ourthe en 1807. Sa descendance garda le château abbatial durant tout le XIXe siècle et même au-delà, jusqu’au jour où Marguerite Desoer, fille de Joseph et d’Adèle (des barons) Wittert, ferma à jamais les yeux. C’était en 1929. Madame avait 81 ans. Elle avait épousé à l’abbaye le chevalier Gustave de Melotte de Lavaux (1850-1903), fils de Charles et de Firminie de Sauvage Vercour dont la mère était une Rosen. Cinq ans après la disparition de Marguerite, ses deux fils Adrien et Marcel (ce dernier devait mourir le 30 juillet 1934 à l’âge de 55 ans), décidèrent de vendre le contenu du château. Les vacations eurent lieu les 28, 29 et 30 mai 1934. Si nous citons cela, c’est pour signaler que, parmi les 359 lots, figurait au n° 104 un magnifique escalier liégeois en chêne sculpté des années 1740 qui aurait dû être considéré comme immeuble par destination. Il reste toutefois deux escaliers monumentaux dans le château. L’un d’eux est à double révolution comme à Floreffe et est de style Louis XVI. Ils sont classés comme le sont les décors anciens. Adrien de Mélotte de Lavaux mort en avril 1942 n’eut pas d’enfant de son mariage avec Marthe Philippart. Dès 1935, il avait vendu la totalité des édifices à la coopérative d’assurances du parti socialiste « La Prévoyance Sociale » qui était aussi propriétaire du château de Fallais. Elle installa à Solières, sous l’appellation « L’Heureux Abri », un préventorium pour adolescents et finit par y recevoir des orphelins. Ensuite, le bien passa sous le nom des « Propriétés sociales de Huy et environs » qui ont revendu le 8 juillet 1999 à M. J. M., de Saventhem. Ce dernier a créé une société dite « Ancienne Abbaye de Solières ».






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