|
Liège (Martine DEFOUX)
16/08/2008 17:15
Le monument de Charles Rogier
« A l’angle de l’ancien quai d’Avroy, antique promenade du vieux Liége, et de l’avenue Blonden, le boulevard de la ville neuve, est érigée la statue Rogier. L’emplacement est heureusement choisi : la statue, ainsi placée, évoque un rapprochement entre le passé et le présent ». En outre, la ville de Liège a inscrit l’histoire dans le sol en donnant les noms de Jean-Joseph Raikem, Paul Devaux, Joseph Lebeau, Joseph Forgeur aux rues accédant à l’avenue Charles Rogier. Le bourgmestre Gustave Kleyer rappelle que Charles Rogier a été l’un des premiers, à prendre parti « contre le régime arbitraire que nos provinces se voyaient imposer. Avec son frère Firmin et ses amis Devaux, Lebeau et Van Hulst, il publia, en 1824, le journal le Mathieu Laensbergh, dans lequel il soutint courageusement les griefs des Belges contre le gouvernement hollandais. » Précurseur, visionnaire, Charles Rogier a été un grand homme d’Etat. Déjà, en 1824, dans son journal, il préconise la création de « chemin à ornières » comme on appelle en ce moment le chemin de fer.
| |