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grenier de geneahuy

VIP-Blog de grenierdegeneahuy
  • 21 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 10/09/2007 11:50
    Modifié : 08/09/2008 11:46

    Fille (0 ans)
    Origine : Sclayn
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    [ Photos ] [ Bonneville, exposition dans le cadre des journées du patrimoine, commentée par Ysma SERMON. ] [ DIVERS ] [ CIMETIERES par Monique TOUSSAINT pour Sclayn, Sorée et Claudyne VANMARSNIL pour Grivegnée. ] [ Cartes postales ] [ Batiments célèbres ]

    Le Château de Bonneville ( M TOUSSAINT )

    07/08/2008 20:54

    Le Château de Bonneville ( M TOUSSAINT )


    Apanage principalement féminin, ce domaine mosan n’a plus été vendu depuis 1689.

    Bonneville est une antique seigneurie qui incluait jadis les terres de « Sclayn, Sclaigneau et Sclermont » pour reprendre Saumery, en 1744.
    Pour Cécile Douxchamps, la terre relevait du ban de Sclayn. Le plus ancien seigneur connu est Godefrin de Bonneville. En 1368 les sources citent Thibaut Smal de Broesbergh, issu d’une famille du duché de Limbourg. Ce Thibault qui était en 1371 à la bataille de Baeswiller, était marié à Agnès de Blehen. Les Smal, devenus aussi seigneurs de Neerepen, étaient cousins des Hun et des Hosden, avant 1500. Voilà qui mettait Bonneville en relation étroite avec le château de Montigny à Hanret (› vol. 1, p. 148), comme le révèlent les études de Henri de Radiguès en 1895. Les Smal posséderont Bonneville jusqu’à l’achat du fief en 1520 par Jacques de Senzeilles (› vol. 2, p. 158). En 1524, Antoinette de Senzeilles épousa Jean de Hosden. Leur fils Jacques et sa sœur Jeanne épouse de Guillaume de Juppleu relevèrent la terre. Par les Juppleu, Bonneville cousina derechef avec les sires de Seron (› vol. 1, p. 170) et de Montigny déjà cité. En 1560 le fief est repris par Jehenne de Juppleu, fille de Guillaume. Elle avait épousé Conrad d’Argenteau, sire de Ligny par sa mère Françoise de la Haye, dame du dit lieu, mais aussi de Keumiée et de Tongrinne. Tongrinne et Ligny partiellement était des fiefs dépendants de la seigneurie de Héverlée (› p. 92).

    Les vrais édificateurs

    En 1617, la fille de ces derniers, Anne d’Argenteau, veuve de Lancelot d’Yve vendit Bonneville à Jacques Zualart (+ en 1654), mari de Jeanne de Chokier. Leur fils Tilman poursuivit sans la terminer la construction du château. En 1689, la terre est une dernière fois vendue au chevalier Jean-Hubert de Tignée (1650-1724), sire de Faulx et de Haltinne (› p. 158), mayeur de Liège en 1705. C’est lui qui termina l’édification du château actuel après des travaux entamés mais jamais terminés par les Zualart. Jean-Hubert était marié à Anne-Catherine d’Olne, fille du baron Guillaume, banquier bien connu dont le frère Lambert était seigneur de La Neuville-sous-Huy (› vol. 1, p. 208). Après 1724, le château est hérité par les trois enfants des précédents. On y compte Jérôme-Paul de Jaminet (1688-1771), juriste et gendre de Jean-Hubert de Tignée, marié à Elisabeth de Tignée. En 1738, Elisabeth et Jérôme-Paul seront les uniques propriétaires du bien. Ils avaient repris déjà le château de La Neuville en 1730 avec les frères Tignée. Par la suite, à travers les Reul, déjà vus à Vieljaren (› vol. 1, p. 214) puis les barons de Thiriart, le château fut assumé dès 1931 via un cousinage par Marie-Louise de Harlez de Deulin (1891-1961), ce qui crée un autre lien avec Deulin (› vol. 1, p. 230).





    Château de Bonneville ( M TOUSSAINT )

    07/08/2008 20:52

    Château de Bonneville ( M TOUSSAINT )


    Classicisme mosan

    Lors de la vente de 1617, les bâtiments agricoles semblent complets. Des Zualart, on retiendra la belle et longue façade du côté est, précédée jadis de fossés « remplis de boue » selon Saumery et accessible par un pont-levis. Ces éléments de défense seront supprimés par les Reul au début du XIXe siècle. Cette aile principale de style traditionnel mosan en briques et pierre bleue est limitée par deux tours carrées en hors-d’œuvre. La porte d’entrée précédée d’un perron est décentrée. Elle s’inscrit dans un encadrement en plein cintre à refends.
    L’aile compte dix travées sur deux niveaux bien séparés par des bandeaux de pierre bleue. Les baies à croisée possèdent des encadrements de calcaire dont les seuils du rez furent abaissés sous les Jaminet.

     

    Les tours posées sur de hauts soubassements de calcaire sont ouvertes sur une face et sur trois niveaux. Les autres faces sont percées de meurtrières. L’aile regardant à l’est a été édifiée principalement en moellons de calcaire et surélevée en briques. La cour intérieure pleine de charme avec ses ailes posées de manière peu régulière a été affectée par un incendie en 1899; elle présente de très beaux éléments du début du XVIIe siècle. L’aile du côté est a été érigée en grande partie en moellons de calcaire. Lors de l’achèvement des travaux, on la rehaussa de briques.

    On ne visite pas. Le château se voit de la route.






    Le chateau d' Arenberg devient domaine militaire ( M TOUSSAINT )

    07/08/2008 20:46

    Le chateau d' Arenberg devient domaine militaire ( M TOUSSAINT )


    Effet spectaculaire



    L’élévation principale se trouve à l’ouest avec ses portes d’entrée et son haut pignon. Le côté le plus spectaculaire se situe cependant au sud-sud-est. C’est là que s’élève la haute tour circulaire, sommée d’un toit en poivrière percé de lucarnes. Toutes les baies sont à croisées ou à meneaux. À l’est, la façade offre un avant-corps animé de deux terrasses et d’une tourelle en échauguette. E. Tonnet signale que le château était achevé le 21 avril 1922. Il en coûta à la princesse Pauline, décédée en son petit château de La Hulpe le 5 juillet 1921, la somme énorme de 711.361 francs. Ses héritiers furent contraints de supporter le séquestre de l’Etat belge pour une moitié, l’autre moitié étant retenue comme dommages de guerre sur les citoyens allemands. Marche est à présent un domaine militaire de 485 hectares. Les d’Arenberg n’y résidèrent jamais. Ils ne peuvent profiter que de la chapelle

    Le château se voit de la rue. Visite interdite : domaine militaire.

     

     






    Le drame de la famille Arenberg à Marche les Dames

    07/08/2008 20:43

    Le drame de la famille Arenberg à Marche les Dames


    Marche-les-Dames


    La Première Guerre mondiale allait sonner le glas de cette demeure qui était à l’évidence sublime dehors comme dedans. Les d’Arenberg, pris uniquement pour des Allemands alors qu’ils étaient Belges depuis des siècles et Européens de sang, virent leur domaine mosan dynamité le 13 août 1914. Avant cela, on laissa la populace piller la maison, comme si Marche était cousin de Marly. La princesse Pauline, fille d’Antoine (1826-1910) et de la comtesse Marie de Merode (1830-1892 de la branche de Loverval, par ascendance des comtes de Spangen et des barons de Flaveau de la Raudière, › p. 112) obtint pourtant dès 1915 le droit de relever la bâtisse mais au-dessus du site ancien aux pieds de la pente. L’architecte Louis Lange, dont on ne sait rien d’autre, fut chargé du dossier. Le nouveau château se présente comme un bourg allemand accroché à la vallée.



    Commentaire de VAN DAMME André (12/09/2008 19:30) :

    Jean Louis Hadelin LANGE 12 février 1861 – 4 juillet 1927 Jean Louis Hadelin est né le 12 février 1861 à Marchin, 6ème enfant de 8 et dernier garçon (quatre garçons et quatre filles), d’un père notaire et d’une mère sans profession. Son frère aîné Henri, comme il était encore de coutume à l’époque, hérita de l’étude notariale de son père. Le puîné Emile se vit offrir une étude lui aussi tandis que le troisième, Charles, est mort à l’âge de six ans. Jean a donc dû étudier pour devenir ce qu’il fût : un ingénieur - architecte de renom. Il a accompli de brillantes études au collège St Quirin de Huy avant de poursuivre à l’Université Catholique de Louvain où son professeur le prendra même comme assistant pendant ses études. Il se spécialisera surtout dans la construction d’églises, et concevra, entre 1888 et 1927, de nombreuses réalisations dont la plupart dans les styles néo-gothique et néo-roman : St Fiacre à Dorinne 1888-1889 Ste Walburge à Chiny 1891 St Nicolas à Falmignoul 1892 St Jean-Baptiste à Liernu 1896 St Antoine de Padoue à Saint-Marc 1897-1899 St Pierre à Halleux 1898 St Germain à Saint-Germain 1901-1903 et 1911 St Ghislain à Floreffe 1902 St Lupicin à Lustin 1903-1904 Eglise paroissiale de l’Abbaye Notre-Dame-du-Vivier 1904 Très Saint-Sacrement à Bomel Namur 1904-1906 Ste Barbe à Auvelais 1906-1907 St Lambert à Perwez-Haillot 1908 St Victor à Auvelais 1908-1910 St Vincent à Porcheresse 1910 Chapelle St André à Houyet 1910 St Denis à Sart-Bernard 1911 St Remy à Mesnil-Eglise 1911 St Léon à Lausprelle 1912-1913 Ainsi que St Barthélémy à Hulsonniaux, St Léger à Miécret, restauration de St Jean-Baptiste à Namur et sans doute bien d’autres. Il a aussi été l’architecte de quelques maisons particulières, du Presbytère de Sombreffe, du château d’Arenberg à Marche-les-Dames 1914-1916 (prouesse de reconstruire un château en moins de 2 ans et en pleine guerre) et pour finir une vie bien remplie, le Collège St Paul à Godinne 1925-1927 dont il ne verra hélàs pas la fin de la construction étant emporté par la maladie. Il a été président de l’association des architectes des provinces de Namur et de Luxembourg et a fondé l’Institut Technique de Namur. Il obtiendra en 1926, un an avant sa mort, le Prix Blondeau, la plus haute distinction namuroise, honorant et récompensant les beaux actes de courage, de dévouement et de grand civisme, de probité exemplaire. Il sera aussi décoré Chevalier de l’Ordre de la Couronne. Anecdote : il s’est toujours fait appelé Louis et il signait d’ailleurs toujours ainsi., même l’épitaphe de sa pierre tombale renseigne Louis. André van Damme Petit fils de LANGE Jean Louis

    andre.vandamme@skynet.be




    Le château d' Arenberg à Marche les Dames ( M TOUSSAINT )

    07/08/2008 20:39

    Le château d' Arenberg à Marche les Dames ( M TOUSSAINT )


    Le château d’Arenberg remplace celui des Jaumenne.

    Jadis, un maître de forges nommé Jean-Joseph Jaumenne avait fait construire à Marche-les-Dames une résidence remarquable, du plus pur style néo-classique. Elle avait été érigée en 1803 en bordure du fleuve, par l’illustre architecte Antoine Payen dit le Jeune fils d’Antoine Payen le Vieux (1749-1798). Au fils Payen, Bruxelles doit de posséder le superbe ensemble de l’Hospice situé derrière l’église du Béguinage.
    Le château Jaumenne était constitué d’un quadrilatère sur deux niveaux séparés nettement par deux bandeaux sous une bâtière presque plate. La façade principale était scandée de six travées (3 x 2) séparées au centre par une avancée semi-circulaire animée de bossages dans la partie basse et ouverte par trois hautes baies en plein cintre en bas et rectangulaires en haut. Le tout reposait sur un rez-de-chaussée domestique.
    Jaumenne avait acquis le territoire pour ses forges installées en ces lieux depuis le XIIIe siècle. Elles appartinrent, bien avant Jaumenne, aux Comtes de Namur. Le 14 juillet 1834, Jaumenne céda cette demeure à Prosper, septième duc d’Arenberg, époux de Stéphanie Tascher de la Pagerie, nièce de l’Impératrice Joséphine. Jaumenne fut propriétaire jusqu’au 5 août 1824 de la Mine de Fer de Marche-les-Dames lorsqu’il vendit ses parts, quasi ruiné, aux Mines de Plomb de Vedrin, propriété à 50 pc des d’Arenberg depuis leur création le 18 septembre 1806. Les d’Arenberg exploitaient déjà des mines de calamines à Landenne et à Andenne depuis le XVIIe siècle, avec les comtes d’Oultremont. En 1843, une voie vicinale fut installée entre le castel et le fleuve, le long de la drève privée du duc qui débutait 2 km en amont, après le château de Beez.






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