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grenier de geneahuy

VIP-Blog de grenierdegeneahuy
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  • Créé le : 10/09/2007 11:50
    Modifié : 08/09/2008 11:46

    Fille (0 ans)
    Origine : Sclayn
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    Le Château d' Hassonville Humain ( Marche en famenne) (M TOUSSAINT)

    08/08/2008 13:50

    Le Château d' Hassonville Humain ( Marche en famenne) (M TOUSSAINT)


    Une maison pour châtelains éphémères.

     Comme beaucoup de résidences issues de l’Ancien Régime, Hassonville eut à subir les modernisations de confort réclamées à la fin du XIXe siècle par des gens sans doute trop riches dont la retenue n’était pas la première qualité. Cela explique que le château tel qu’il se présente offre une impression d’éclectisme peu équilibré ce qui se traduit par un certain effet ostentatoire. Ceci n’empêche pas le site de 55 hectares de posséder un charme certain. Les Rodrigues, actuels propriétaires, ont amélioré la demeure et donné au parc un air de majesté. Ils débarquèrent à Hassonville en 1986 après le décès des propriétaires précédents. Espagnols d’origine, Anversois depuis longtemps, ils succédaient ainsi à deux demoiselles nées Drion du Chapois. La première se prénommait Gisèle; la seconde était Marie-Thérèse. Elles naquirent à Feluy en 1901 et 1902 des œuvres de Ferdinand (1871-1926) et de sa cousine Joséphine Bouvelle (1872-1932); Madame Bouvelle mère était une Pirmez. Paul-Alphonse Henry (1812-1897) fit de Hassonville ce qu’il est à présent. Il était de cette famille nombreuse dont les diverses branches prirent comme complément à leur patronyme les lieux d’Hassonville, de Generet et de Frahan. Les Henry arrivèrent ici en 1857. Avant eux, le château avait connu une longue histoire. D’après Paul de Borman, « le domaine était une cour de justice au Moyen Âge, dépendant de La Roche. Les premiers documents en attestent dès 1356 quand Hubert de Waha y officiait ».

     
     
    Relais de chasse de Louis XIV

     A partir du XVe siècle, la seigneurie sera rattachée à celle de Humain, pairie du Comté de la Roche. En 1450, on sait que Henri Botier de Fexhe gouvernait cette terre. Par sa fille Catherine, le fief passa aux Boulant. Divers héritages apportèrent le château dans les mains de Jean-Richard de Scönenberg puis dans celles de Gérard de Schwarzenberg. Le fils de ce dernier, Edmond, se ruina. Il se sépara du domaine avant 1656 en faveur de Jean de Jemeppe, qui céda le lot illico à un sieur de Ville. Enfin, Charles de La Véranderie, Gouverneur de Marche-en-Famenne, prit possession de Hassonville le 16 août 1686 contre un tout petit millier de florins. Deux ans plus tard, lors du conflit opposant la France à la Ligue d’Augsbourg, les troupes de Louis XIV s’installèrent sous les murailles et les vingt-quatre tours de la cité, construites en 1311 par Jean l’Aveugle. La destruction de ce système défensif fut quasiment complète. Il ne reste qu’une tour dite de « La Juniesse »; elle abrite le musée de la dentelle. Louis XIV voulut, dit la tradition, faire de Hassonville un relais de chasse. À partir du XVIIIe siècle, la famille de Belhoste tint le domaine qui comprenait alors quelque 650 hectares de terres et de bois. Maximilien de Belhoste (1760-1845) sera le dernier de cette famille à résider à Hassonville. Il légua

     

    le château à son neveu Frantz de Neunheuser. En 1857, ce dernier décida de vendre à Paul-Alphonse Henry. Charles Henry (1844-1922), fils du précédent, vendit le domaine en 1911 au baron Ferdinand Drion du Chapois. Le château, construit totalement en moellons de calcaire, se présente comme un quadrilatère dont le petit côté, qui regarde vers l’est et qui est aussi le plus parlant, compte deux tours circulaires engagées, sommées de toitures en poivrière couvertes d’ardoises. Elles ne sont larges que d’une travée chacune, enserrant un massif central lui aussi limité à une travée et sommé d’un curieux pignon. Ces trois éléments montent sur trois niveaux posés sur un soubassement percé de jours carrés. Ils sont poursuivis par un mur qui limite la cour intérieure. La façade orientée au sud comporte un premier massif composé de trois travées placées sous un pignon mouvementé. Un corps de logis supplémentaire élargit l’édifice d’autant plus qu’il a été aménagé en véranda. 

     Visites espérées. Renseignements : 084 31 10 25; 6900 Marche-en-Famenne.






    Le chäteau de Fenffe (M TOUSSAINT)

    08/08/2008 13:36

    Le chäteau de Fenffe (M TOUSSAINT)


    Entre de larges prairies et d’abondantes forêts, Fenffe se calfeutre à l’écart du monde

    C'est dans ce château que mon  arrière-grand-père WILLEM Julien époux de  PERPETE Pauline , a travaillé comme garde Particulier ( Royal) sous les ordres du Roi Léopold II

     
    Fenffe, refuge princier au cœur des forêts.

    Sur l’autoroute qui mène dans les Ardennes feuillues, il faut sortir à Houyet et plonger vers la Lesse. Là, il convient de prendre un tout petit chemin qui sent parfois la noisette et qui nous fit tourner la tête. Après être passé sous la E 411 et à l’étonnement de quelques vaches peu habituées à voir des automobiles, on entre dans un petit hameau charmant dont le centre est occupé par un chêne à la taille considérable.
    Vieux comme Hérode, il annonce la couleur d’un fief où l’on cultive sans doute encore la maxime « Vieux bois, vieux vins, vieux amis et vieux livres ». À cet arbre imposant et aux branches un peu chauves s’ajoute une demeure véritablement de plaisance. D’aucuns parlent de château ou de ferme-château, toutefois Fenffe nous semble tenir du manoir. Mais qu’importe le flacon pourvu que l’on ait l’ivresse.

     

    Ivresse et joie de vivre

     Fenffe suggère tout de la joie de vivre. De grands arbres peuplent son parc. A l’automne, ils lancent leurs derniers reflets vineux passant d’un rouge profond aux allures de Romanée-Conti à un jaune moelleux proche du Sauternes.
    Les étendues d’eau de ses étangs se font miroir et la maison, belle dans la simplicité de ses lignes rosées piquées du peu de bleu de ses pierres, se prend pour Narcisse. Peut-être un rocher se cache-t-il sous la futaie, immortalisant Écho, belle nymphe d’un vallon oublié? Qui sait? Fenffe, résidence des Princes de Liège devenus souverains, demeure toujours le havre de paix préféré d’Albert et Paola. La maison fut construite sans doute au XVIIe siècle en brique et pierre bleue. Elle appartint aux Fenffe puis aux Waha, puis à Charles de Potyers époux d’une baronne de Berlo.
    En 1784, d’après le Patrimoine monumental (Éditions Mardaga), le castel fut vendu à un médecin de Rochefort, le sieur Théodore Delvaux. Comme le domaine touchait Ciergnon, Léopold II eut bien vite des yeux conquérants sur la propriété. En 1891, notre souverain en était maître et en 1903, ce bien entra avec les autres dans la Donation royale.

     

     

     






    Le Château de Fallais ( M TOUSSAINT )

    07/08/2008 21:12

    Le Château de Fallais ( M TOUSSAINT )


    Trois fossés d’eau remplis

    Encore en 1858 sur le plan Popp, le château de Fallais était protégé par trois fossés successifs.
    Dès le XIIIe siècle, le château s’imposa comme un quadrilatère de 65 x 45 mètres de côté. Quatre tours d’angle animaient les coins. Un donjon, sans doute proche de celui de Spontin, était posté au devant. Vers 1332, il fut brûlé par la foudre. On le remonta tout en pierre calcaire en l’enclavant dans les constructions neuves avec le passage charretier et la poterne, chacun ayant leur pont-levis (disparus en 1881). De là jusqu’en 1882, il n’y eut plus guère de changements au château sauf ses pertes de 1675. Van Assche reconstruisit la tour dite de « Bourgogne ». L’aile sud fut percée de nombreuses baies à croisées alors qu’elle était presque aveugle. Un ensemble qui joue la symétrie rythmée par trois tours d’angle et trois niveaux de résidence sous des toitures d’ardoises en bâtière ou en poivrière. La face est compte ainsi la tour ronde, une travée à pignon crénelé, une travée exhaussée formant tour puis l’aile de six travées plus basses suivie du même dispositif de tour, pignon et tour ronde.

    Visites possibles en certaines périodes. Tél. 02 733 69 99




    Le Château de Fallais (M TOUSSAINT )

    07/08/2008 21:11

    Le Château de Fallais  (M TOUSSAINT )


    Une terre des Beaufort, passée aux Bourgogne où vinrent des rois de France.



    Dans la vallée de la Mehaigne, parc naturel protégé, l’édifice majeur est sans nul doute par sa taille et son histoire, le château de Fallais (on l’écrivait jadis Falays ou Phalaix). Son importance stratégique vint des conflits réguliers entre Namur et Liège et notamment quand les Beaufort, depuis Goesnes, mirent le feu aux mitres ce qui allait provoquer la Guerre de la Vache. À cette époque, soit au XIIIe siècle, le prince-évêque de Liège avait des visées territoriales pour unifier ses domaines éparpillés de Dinant à Thuin en passant par Bouillon. Moha venait de tomber par les armes. Fallais, indépendant puis terre brabançonne enclavée dans Liège, devait se renforcer. Il faillit tomber en 1273. Les Beaufort tinrent en se plaçant sous la protection du duc de Brabant. Un siècle plus tard (1373), le dernier Beaufort de cette ligne donna son bien à son neveu, Jean de Wesemael, sire de Westerloo. Le fils d’ycelui fit don de Fallais en 1464 à Charles le Téméraire, ce qui a dû en énerver plus d’un. Fallais demeura jusqu’à la Révolution une épine dans le pied des Liégeois.



    Bain de sang


    Cela nous met dans la période de destruction de Dinant en 1466, de l’épisode des 600 Franchimon-tois (29 octobre 1468) et de la destruction totale de Liège le lendemain. Le bain de sang dura trois jours. Liège devenait la sœur aînée de Dresde ! Tout ceci avait été décidé du 24 au 27 octobre à Fallais. S’y trouvait, le roi de France Louis XI venu de Péronne avec le duc de Bourgogne. Ils y rejoignirent leur cousin, le prince-évêque de Liège, Louis de Bourbon. Ce dernier s’était réfugié au château après avoir été fait prisonnier par les Liégeois qui venaient de s’emparer de Tongres. En 1470, le duc Charles fit don du château à Henri de Borssele, amiral de Hollande et de Zélande. Il était l’époux de Marie Stuart, fille du roi Jacques Ier d’Ecosse. Le bien fut laissé à leur fils puis à son gendre Wolfgang de Polheim ou Polham, en 1486. Hérité par l’empereur Maximilien Ier en 1501, le prince donna le château illico à Baudouin de Bourgogne, fils bâtard du duc Philippe et de Catherine de Thieffries. Les Bourgogne alliés aux Brederode et aux Lannoy, entre autres, gardèrent Fallais jusqu’à ce que la branche ne s’éteigne dans les Noyelles, originaires de l’Artois.



    Louis XIV

     
    En 1614, l’archiduc Albert avait érigé Fallais en comté pour Herman de Bourgogne. Du 3 au 9 juillet 1675, Louis XIV vint s’établir au château après l’avoir bombardé. Toute la courtine nord et la tour « Grignard » volèrent en éclats. Le roi partait vers Maestricht où d’Artagnan laissa la vie. En 1687, Fallais fut saisi. Sur vente forcée, le bien passa à Jean de Gozée contre 82 000 florins. Le domaine resta dans sa descendance en passant aux Ponty, puis aux comtes de Marotte de Montigny (ils profitaient en outre des châteaux de Braives et de Longchamps-lez-Dhuy). Vinrent ensuite les Preud’Homme-Porta. Ces derniers, propriétaires de papeteries près de Huy et de grandes forêts en Allemagne, firent transformer le château par l’architecte gantois Auguste Van Assche (1826-1907), auteur de l’église Saint-Christophe à Liège, déjà rencontré à Leignon, Spontin et Tilleghem. Ensuite, Charles Ortmans acheta la puissante demeure en 1928. En 1935, la Prévoyance sociale s’empara des bâtisses pour y installer un home de personnes âgées. Puis elle dût faire face au plus terrible des assaillants : les flammes. Un incendie considérable détruisit toute l’aile longeant la rue. Les assurances socialistes restaurèrent totalement le château et y restèrent jusqu’en 1976 quand des membres de la famille de Marneffe, dont les aïeux furent châtelains de Fallais mais aussi de Seraing-le-Château, se firent un devoir de récupérer un bien où vécurent leurs ancêtres.






    Le château de Longpré à Wanze ( M TOUSSAINT )

    07/08/2008 20:59

    Le château de Longpré à Wanze ( M TOUSSAINT )


    Un domaine maltais dans la riche Hesbaye.


    Le petit château de Longpré ouvre ses portes aux enfants de la vallée de la Fosseroule. Ce sont de preux chevaliers armés de leurs épées de plastique et de leurs cottes de mailles. À travers champs et bois, ils braillent. Au loin, ils semblent fixer de leurs regards impétueux le vieux donjon de Moha. Mais Moha en vit d’autres. Et moi, armé d’une seule plume, enchanté de voir ces petites canailles rentrer épuisées mais pas assez (les combats reprennent autour des canapés convertis en place fortifiée), je note les faits d’une histoire malconnue que me conte leur mère, maîtresse d’une maison dont la gloire ne fut pas éphémère. Celle-ci brilla dès l’analyse que fit de l’Ordre des Templiers le baron de Chestret de Haneffe en 1901. M. Daillez, dans un livre lui aussi consacré aux Templiers, révèle l’existence d’une commanderie avant 1313; celle-ci comptait 70 bonniers.


    Style traditionnel 

     

    Longpré est en réalité une ferme-château. L’aile centrale de la bâtisse oppose briques et pierre bleue finement taillées dans un style liégeois Louis XV traditionnel. Un haut soubassement de calcaire donne de la légèreté à l’ensemble qui se prolonge au nord par les trois travées constituant le pignon de l’aile des remises. Par contre, les ailes en équerre de cette maison en U sont uniformément érigées en moellons de calcaire. Les deux niveaux inégaux des ailes sont couverts par une toiture d’ardoises d’où émergent quelques lucarnes, posées sur une corniche à modillons. Deux portails relient la partie castrale à l’aile de l’ancienne ferme, elle aussi édifiée en moellons de calcaire. Cette partie est construite en long, malgré un axe brisé. La toiture est couverte de tuiles et les baies possèdent des linteaux droits. La basse-cour et la haute-cour, pavées, ne sont séparées que par un muret où prend place une belle pompe à eau.


    Tour à pans coupés

     

    Sur le parc, le château proprement dit s’étire entre deux tours semi-circulaires engagées percées de meurtrières sur six travées en ce compris celle qui se trouve au milieu de la tour centrale. Celle-ci se divise en cinq pans coupés dont les angles sont chaînés. Cette tour est terminée par une toiture en poivrière à six pans, comme les deux autres tours. La porte d’entrée est sommée d’une pierre armoriée posée au-delà d’une belle baie d’imposte à clé passante. On retrouve cette clé passante à chacune des baies dont les arcs sont surbaissés. Une petite chapelle avait été installée en ces lieux en 1763. Les trois dalles armoriées et datées portent l’écu du commandeur François-Laure Le Tonnelier de Breteuil, frère du baron Louis-Auguste de Breteuil qui succédera à Necker comme Ministre de Louis XVI. Ce commandeur siégeait principalement à Villers-le-Temple, près de Nandrin.

    Histoire récente clairsemée

     

    Du point de vue historique, Longpré, possession des Templiers passa au XIVe siècle aux Hospitaliers de Jérusalem devenus chevaliers de Rhodes puis de Malte. Les Maltais y restèrent jusqu’en 1792. On sait que le 28 mars 1707, Jean-François de Belhoste, seigneur d’Hassonville (› Vol. 1, p. 224) apparaît comme Receveur général de la Commanderie de Villers dans un acte du notaire Froidebize. Le 22 novembre 1797, le bien était vendu publiquement. À qui ? Mystère. Jusqu’en 1931, on ne sait rien de ce que fut l’histoire de l’édifice. À cette date, le château-ferme est repris et restauré par le comte Renaud de Briey (1880-1960), fils de Louis et de Louise Kervyn de Lettenhove (fille de Joseph, ce qui nous rapporte au château Cateline (› p. 28). Le comte Renaud de Briey était Intendant de la Liste civile du Roi. Il avait épousé en 1908 la comtesse Anne d’Ursel, fille de Charles, gouverneur du Hainaut puis de Flandre occidentale et de Geneviève Le Roux. Les Briey vendirent Longpré après la Seconde Guerre mondiale.

    On ne visite pas.






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